Le 9 décembre, l’Assemblée nationale a adopté le budget de la Sécurité sociale. Pendant des semaines, nous nous sommes battus, pied à pied, pour rendre ce budget plus juste et nous sommes parvenus à effacer les mesures brutales que le Gouvernement voulait imposer au Français·es, aux services publics, à l’hôpital. Dans un moment où il n’existe aucune majorité, cette victoire est une victoire du Parlement et de celles et ceux qui ont travaillé à trouver un chemin pour faire avancer le pays. Nous avions entamé les débats budgétaires il y a six semaines avec un objectif simple, clair et constant : épargner les classes populaires et moyennes des efforts proposés par le Gouvernement en faisant contribuer les grandes fortunes et le monde de la finance. Les organisations syndicales décrivaient ce budget comme un « musée des horreurs » : il mettait à contribution de manière injuste les malades, les chômeurs, les retraités et les apprentis ! Nous avons nettoyé le budget de la sécurité sociale (PLFSS) : pendant un mois, nous n’avons rien lâché en commission et dans l’hémicycle afin de faire reculer le Gouvernement et de défendre le pouvoir d’achat des Français•es. Nous avons arraché des avancées grâce à notre stratégie de rapport de force parlementaire. Il n’y a aujourd’hui plus d’effort demandé aux classes populaires et moyennes dans le budget de la Sécurité sociale : c’est grâce aux Socialistes ! C’est pourquoi, nous avons pris nos responsabilité hier : nous avons voté pour ce budget de la Sécurité Sociale afin de préserver les acquis que nous avons arraché. |
« Quand une victoire est possible, je la prends. Maintenant. C’est ça, faire de la politique : obtenir des avancées concrètes. |
Nous n’avons pas seulement retiré des mesures brutales et injustes du projet de loi initial, nous avons également ajouté des mesures de justice et de protection des services publics.
Plutôt que de mettre à contribution les travailleurs•euses et les retraité•es, nous avons mis à contribution le monde de la finance, en faisant contribuer les grandes fortunes par le biais d’une augmentation de la CSG sur les revenus du capital. Cela concernera les dividendes, les plus values sur les actions et épargnera les livrets d’épargne des classes moyennes et populaires (livret A, livret jeune, PEL …). C’était un combat difficile face à une droite qui refusait cette taxation des revenus financiers. C’est un coup d’arrêt aux politiques macronistes qui, depuis 2017, n’ont eu de cesse de baisser la fiscalité du capital avec la « flat tax »
